Titre : |
Tragédies jouées à La Flèche sur le théâtre des Jésuites (XVII-XVIIIe siècles) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Petit, Claude, Auteur |
Editeur : |
Le Mans : Monnoyer |
Année de publication : |
1993 |
Importance : |
pp. 83-123 |
Format : |
in 8° |
Note générale : |
Don de l'auteur |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
D Belles-Lettres:Q théâtre Fonds local:La Flèche
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Mots-clés : |
Collège royal de La Flèche la Compagnie Jésus (Sarthe) -- Ouvrages avant 1800
Théâtre scolaire et universitaire 17e siècle |
Index. décimale : |
XX ème siècle |
Résumé : |
Dans la Ratio studiorum, il est écrit: "Que le sujet des tragédies et des comédies, lesquelles doivent être latines et très rares, soit sacré et pieux ; qu'il n'y ait entre les actes aucun intermède qui ne soit latin et décent; qu'aucun personnage ou costume de femme n'y soit introduit . » L'œuvre tragique des Pères Jésuites est considérable. Pendant près de trois siècles, dans leurs nombreux collèges, répandus sur toute la surface de l'Europe, on donnait chaque année au moins une tragédie; ou en donnait souvent deux. En France, ce furent les tragédies du Père Pétau qui virent les premières le jour en 1614 à la Flèche(Carthaginienses).Il y avait deux sortes de tragédie, la grande en cinq actes jouée par les élèves de rhétorique, à la distribution des prix et accompagnée du ballet ; la petite, en trois actes, jouée par les élèves de seconde, pendant les vacances du carnaval. La dernière pièce du P. Cellot est une tragi-comédie dont le sujet est emprunté à Apulée. Elle fut représentée au théâtre de La Flèche. Il s'adresse au public:« Donc la scène qui s'ouvre devant vous est en Thessalie. Pourquoi me regardez-vous avec des yeux stupéfaits? Vous me prenez sans doute pour un de ces sorciers, comme on dit qu'il y en a tant, et qui vous transporte en un clin d'œil de la Flèche en Thessalie. »
Sous Louis XIV, les jésuites furent amenés à faire quelque place au français dans leurs divertissements dramatiques.
Il y eut des intermèdes français aux tragédies ; il y eut des parties chantées ; il y eut des pièces tout entières en français; il y eut enfin des ballets. Quelques personnages de femmes parurent sur la scène, mais très exceptionnellement, partir du P. De La Grave.
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Note de contenu : |
Tiré à part du Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1993 |
Tragédies jouées à La Flèche sur le théâtre des Jésuites (XVII-XVIIIe siècles) [texte imprimé] / Petit, Claude, Auteur . - Le Mans : Monnoyer, 1993 . - pp. 83-123 ; in 8°. Don de l'auteur Langues : Français ( fre)
Catégories : |
D Belles-Lettres:Q théâtre Fonds local:La Flèche
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Mots-clés : |
Collège royal de La Flèche la Compagnie Jésus (Sarthe) -- Ouvrages avant 1800
Théâtre scolaire et universitaire 17e siècle |
Index. décimale : |
XX ème siècle |
Résumé : |
Dans la Ratio studiorum, il est écrit: "Que le sujet des tragédies et des comédies, lesquelles doivent être latines et très rares, soit sacré et pieux ; qu'il n'y ait entre les actes aucun intermède qui ne soit latin et décent; qu'aucun personnage ou costume de femme n'y soit introduit . » L'œuvre tragique des Pères Jésuites est considérable. Pendant près de trois siècles, dans leurs nombreux collèges, répandus sur toute la surface de l'Europe, on donnait chaque année au moins une tragédie; ou en donnait souvent deux. En France, ce furent les tragédies du Père Pétau qui virent les premières le jour en 1614 à la Flèche(Carthaginienses).Il y avait deux sortes de tragédie, la grande en cinq actes jouée par les élèves de rhétorique, à la distribution des prix et accompagnée du ballet ; la petite, en trois actes, jouée par les élèves de seconde, pendant les vacances du carnaval. La dernière pièce du P. Cellot est une tragi-comédie dont le sujet est emprunté à Apulée. Elle fut représentée au théâtre de La Flèche. Il s'adresse au public:« Donc la scène qui s'ouvre devant vous est en Thessalie. Pourquoi me regardez-vous avec des yeux stupéfaits? Vous me prenez sans doute pour un de ces sorciers, comme on dit qu'il y en a tant, et qui vous transporte en un clin d'œil de la Flèche en Thessalie. »
Sous Louis XIV, les jésuites furent amenés à faire quelque place au français dans leurs divertissements dramatiques.
Il y eut des intermèdes français aux tragédies ; il y eut des parties chantées ; il y eut des pièces tout entières en français; il y eut enfin des ballets. Quelques personnages de femmes parurent sur la scène, mais très exceptionnellement, partir du P. De La Grave.
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Note de contenu : |
Tiré à part du Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1993 |
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