Titre : |
Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent , fait en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, par Al. de Humboldt et A. Bonpland |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bonpland, Aimé Goujaud dit (1773-1858), Auteur ; Humboldt , Alexander von (1769-1859), Auteur ; Humboldt , Wilhelm von, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Smith et Gide |
Année de publication : |
1816-1826 |
Importance : |
400 p. env |
Présentation : |
rel. |
Format : |
in 8° |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Catégories : |
E Histoire et Géographie:T Voyages
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Mots-clés : |
T1106 Amérique du Sud -- Récits personnels
Amérique centrale encyclopédie. linguistique. édition |
Index. décimale : |
XIX ème siècle |
Résumé : |
Les deux frères Alexander (Alexandre) et Wilhelm (Guillaume) von Humboldt représentent la science allemande à son apogée au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Le premier fut voyageur et savant universel, le second plutôt linguiste : sa grammaire aztèque rédigée en 1820 ne fut publiée qu’en 1994. Mais ils furent illustres en leur temps. Il sera ici surtout question d’Alexandre, qui fut, selon Darwin, « le plus grand savant voyageur qui ait jamais vécu ». Dans les domaines de la biogéographie, de la volcanologie, des courants marins (il donna son nom à un célèbre courant froid du Pacifique sud), du magnétisme terrestre, Alexandre v. Humboldt tenta de mettre en évidence, au-delà de toute métaphysique réductrice, l’unité du monde physique. Son œuvre tardive, _ Kosmos_ tenta de préciser ce système. Son _ Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent _ parut en français à Paris de 1805 à 1835 : 34 volumes très illustrés dont sept étaient consacrés à une « relation historique » de son voyage en Amérique du Sud de 1799 à 1804 (voir le détail ci-dessous). La Relation historique n’est pas vraiment chronologique sur un voyage qui le mena en 1800 du Venezuela aux rives de l’Orénoque à la recherche de la conjonction avec l’Amazone, et, en 1801-1802, de Cartagène à Quito et plus au sud le long de la Cordillère des Andes. Admirateur de La Condamine qui avait, un demi-siècle plus tôt, ouvert la voie scientifique sur l’intérieur du sous-continent, Humboldt, accompagné de Bonpland, a pour principe d’observer avant de juger et d’essayer, néanmoins, de retrouver une harmonie préétablie dans la nature. Ami de Goethe, il appartient à une famille de la haute administration prussienne. Il fut un temps directeur des Mines en Prusse, mais il vécut de 1807 à 1827 à Paris (vois ci-dessous quelques éléments biographiques). Il souhaitait dédier son œuvre majeure à Schiller, qui ne le considérait pas comme un écrivain notable, et François Arago eut même une formule assassine à l’égard de cette collection immense totalement financée par son auteur : « un tableau sans cadre ». Il s’agit en effet d’une œuvre mixte alliant récit et notes savantes. Dans _ Kosmos_, Humboldt mène une réflexion sur l’évolution du récit de voyage : au Moyen Âge, il s’agit d’un simple procès-verbal, mais, depuis le XVIIIe siècle, la relation de l’action cède le pas à la description. Ami de Forster junior, compagnon de Cook, et inspiré par la philosophie du Sturm und Drang, Humboldt est un homme des Lumières : il critique violemment l’Eglise catholique des colonies espagnoles d’Amérique du Sud et se laisse entraîner à des descriptions de la nature qui évoquent la littérature « fin de siècle » (voir un exemple ci-dessous). De son côté, son frère Wilhelm, diplomate et linguiste, recherche, comme on faisait dans les dernières décennies du siècle, la langue primitive et travaille dans les archives vaticanes sur les trésors rapportés d’Amérique, dont les manuscrits illustrés aztèques du Mexique. La _Mexikanische Grammatik _ en sortira : elle décrit un système de langue en dehors de toute théorie historique. Miorita ULRICH (Otto-Friedrich Universität Bamberg)
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Note de contenu : |
Rédigé par A. de Humboldt et A. Bonpland avec un atlas géographique et physique non trouvé
12 volumes |
En ligne : |
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-97281 |
Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent , fait en 1799, 1800, 1801, 1802, 1803 et 1804, par Al. de Humboldt et A. Bonpland [texte imprimé] / Bonpland, Aimé Goujaud dit (1773-1858), Auteur ; Humboldt , Alexander von (1769-1859), Auteur ; Humboldt , Wilhelm von, Auteur . - Paris [France] : Smith et Gide, 1816-1826 . - 400 p. env : rel. ; in 8°. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Catégories : |
E Histoire et Géographie:T Voyages
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Mots-clés : |
T1106 Amérique du Sud -- Récits personnels
Amérique centrale encyclopédie. linguistique. édition |
Index. décimale : |
XIX ème siècle |
Résumé : |
Les deux frères Alexander (Alexandre) et Wilhelm (Guillaume) von Humboldt représentent la science allemande à son apogée au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. Le premier fut voyageur et savant universel, le second plutôt linguiste : sa grammaire aztèque rédigée en 1820 ne fut publiée qu’en 1994. Mais ils furent illustres en leur temps. Il sera ici surtout question d’Alexandre, qui fut, selon Darwin, « le plus grand savant voyageur qui ait jamais vécu ». Dans les domaines de la biogéographie, de la volcanologie, des courants marins (il donna son nom à un célèbre courant froid du Pacifique sud), du magnétisme terrestre, Alexandre v. Humboldt tenta de mettre en évidence, au-delà de toute métaphysique réductrice, l’unité du monde physique. Son œuvre tardive, _ Kosmos_ tenta de préciser ce système. Son _ Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent _ parut en français à Paris de 1805 à 1835 : 34 volumes très illustrés dont sept étaient consacrés à une « relation historique » de son voyage en Amérique du Sud de 1799 à 1804 (voir le détail ci-dessous). La Relation historique n’est pas vraiment chronologique sur un voyage qui le mena en 1800 du Venezuela aux rives de l’Orénoque à la recherche de la conjonction avec l’Amazone, et, en 1801-1802, de Cartagène à Quito et plus au sud le long de la Cordillère des Andes. Admirateur de La Condamine qui avait, un demi-siècle plus tôt, ouvert la voie scientifique sur l’intérieur du sous-continent, Humboldt, accompagné de Bonpland, a pour principe d’observer avant de juger et d’essayer, néanmoins, de retrouver une harmonie préétablie dans la nature. Ami de Goethe, il appartient à une famille de la haute administration prussienne. Il fut un temps directeur des Mines en Prusse, mais il vécut de 1807 à 1827 à Paris (vois ci-dessous quelques éléments biographiques). Il souhaitait dédier son œuvre majeure à Schiller, qui ne le considérait pas comme un écrivain notable, et François Arago eut même une formule assassine à l’égard de cette collection immense totalement financée par son auteur : « un tableau sans cadre ». Il s’agit en effet d’une œuvre mixte alliant récit et notes savantes. Dans _ Kosmos_, Humboldt mène une réflexion sur l’évolution du récit de voyage : au Moyen Âge, il s’agit d’un simple procès-verbal, mais, depuis le XVIIIe siècle, la relation de l’action cède le pas à la description. Ami de Forster junior, compagnon de Cook, et inspiré par la philosophie du Sturm und Drang, Humboldt est un homme des Lumières : il critique violemment l’Eglise catholique des colonies espagnoles d’Amérique du Sud et se laisse entraîner à des descriptions de la nature qui évoquent la littérature « fin de siècle » (voir un exemple ci-dessous). De son côté, son frère Wilhelm, diplomate et linguiste, recherche, comme on faisait dans les dernières décennies du siècle, la langue primitive et travaille dans les archives vaticanes sur les trésors rapportés d’Amérique, dont les manuscrits illustrés aztèques du Mexique. La _Mexikanische Grammatik _ en sortira : elle décrit un système de langue en dehors de toute théorie historique. Miorita ULRICH (Otto-Friedrich Universität Bamberg)
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Note de contenu : |
Rédigé par A. de Humboldt et A. Bonpland avec un atlas géographique et physique non trouvé
12 volumes |
En ligne : |
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-97281 |
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