Titre : |
Essai analytique sur la richesse et sur l'impôt : Où l'on refute la nouvelle doctrine économique qui a fourni à la Société Royale d'Agriculture de Limoges les principes d'un Programme qu'elle a publié sur l'effet des Impots indirects |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Graslin, Louis Françis de (1727-1790), Auteur |
Editeur : |
Londres [Grande-Bretagne] : [s.n.] |
Année de publication : |
1767 |
Importance : |
(10), XII, 408 p. |
Format : |
in 8° |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Français (fre) |
Catégories : |
C Sciences et arts:F Economie politique
|
Mots-clés : |
F169
fiscalité |
Index. décimale : |
XVIII ème siècle |
Résumé : |
Critique de la physiocratie, Graslin (1727-90) soutient ici le système mixte des contributions directes et indirectes et s'oppose ainsi à Turgot, qui soutenait l'établissement d'une taxe directe unique assez élevée pour rendre inutiles tous les impôts de consommation. Graslin trouvait ce système inique puisqu'il faisait payer également les gros et les petits, alors que ces derniers ne gagnaient que leur subsistance.
"La société royale d'agriculture de Limoges avait proposé pour sujet d'un de ses concours : Démontrer et apprécier l'effet de l'impôt indirect sur le revenu des propriétaires de biens-fonds. Il faut entendre par impôt indirect celui qui frappe, non le producteur, mais le consommateur. Or, si la terre devait être considérée comme seule productrice, il était évident que l'impôt, en définitive, retombait nécessairement sur. l'agriculture. Aussi les conséquences directes du système des économistes devaient être: 1° de prélever l'impôt uniquement sur les biens-fonds; 2° de proclamer la liberté radicale, indéfinie du commerce, sans avoir aucun égard aux intérêts déclarés improductifs de l'industrie et de la navigation. Justement alarmé de ces conséquences, Graslin n'hésita pas à entrer dans la lice, bien que les termes du programme du concours énonçassent en fait le principe qu'il allait combattre. Comme il pouvait s'y attendre, il n'eut pas le prix. Mais son Essai analytique sur la richesse et sur l'impôt, publié sous le voile de l'anonyme, sera reconnu, par son importance et la date de sa publication, tout-à-fait digne de sauver son nom de l'oubli. L'exemplaire que nous avons sous les yeux, donné à la bibliothèque de la chambre élective par M. Pellérin, ancien député dé Nantes, porte le millésime de 1767. Rappelons que ce ne fut que neuf ans après, en 1776, qu'Adam Smith publia ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse."Biographie universelle, ancienne et moderne,Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud-Art.Graslin- - 1839 |
Note de contenu : |
Edition originale.-Réf.: CIORANESCU 18° n°31925;Kress, 4142 ; Goldsmiths, 10266 ; Einaudi, 2683 ; INED, 2126 ; Higgs, 4142 |
En ligne : |
http://books.google.fr/books?id=R8uEomNuGK0C&printsec=frontcover&dq=Essai+analyt [...] |
Essai analytique sur la richesse et sur l'impôt : Où l'on refute la nouvelle doctrine économique qui a fourni à la Société Royale d'Agriculture de Limoges les principes d'un Programme qu'elle a publié sur l'effet des Impots indirects [texte imprimé] / Graslin, Louis Françis de (1727-1790), Auteur . - Londres [Grande-Bretagne] : [s.n.], 1767 . - (10), XII, 408 p. ; in 8°. Langues : Français ( fre) Langues originales : Français ( fre)
Catégories : |
C Sciences et arts:F Economie politique
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Mots-clés : |
F169
fiscalité |
Index. décimale : |
XVIII ème siècle |
Résumé : |
Critique de la physiocratie, Graslin (1727-90) soutient ici le système mixte des contributions directes et indirectes et s'oppose ainsi à Turgot, qui soutenait l'établissement d'une taxe directe unique assez élevée pour rendre inutiles tous les impôts de consommation. Graslin trouvait ce système inique puisqu'il faisait payer également les gros et les petits, alors que ces derniers ne gagnaient que leur subsistance.
"La société royale d'agriculture de Limoges avait proposé pour sujet d'un de ses concours : Démontrer et apprécier l'effet de l'impôt indirect sur le revenu des propriétaires de biens-fonds. Il faut entendre par impôt indirect celui qui frappe, non le producteur, mais le consommateur. Or, si la terre devait être considérée comme seule productrice, il était évident que l'impôt, en définitive, retombait nécessairement sur. l'agriculture. Aussi les conséquences directes du système des économistes devaient être: 1° de prélever l'impôt uniquement sur les biens-fonds; 2° de proclamer la liberté radicale, indéfinie du commerce, sans avoir aucun égard aux intérêts déclarés improductifs de l'industrie et de la navigation. Justement alarmé de ces conséquences, Graslin n'hésita pas à entrer dans la lice, bien que les termes du programme du concours énonçassent en fait le principe qu'il allait combattre. Comme il pouvait s'y attendre, il n'eut pas le prix. Mais son Essai analytique sur la richesse et sur l'impôt, publié sous le voile de l'anonyme, sera reconnu, par son importance et la date de sa publication, tout-à-fait digne de sauver son nom de l'oubli. L'exemplaire que nous avons sous les yeux, donné à la bibliothèque de la chambre élective par M. Pellérin, ancien député dé Nantes, porte le millésime de 1767. Rappelons que ce ne fut que neuf ans après, en 1776, qu'Adam Smith publia ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse."Biographie universelle, ancienne et moderne,Joseph Fr. Michaud, Louis Gabriel Michaud-Art.Graslin- - 1839 |
Note de contenu : |
Edition originale.-Réf.: CIORANESCU 18° n°31925;Kress, 4142 ; Goldsmiths, 10266 ; Einaudi, 2683 ; INED, 2126 ; Higgs, 4142 |
En ligne : |
http://books.google.fr/books?id=R8uEomNuGK0C&printsec=frontcover&dq=Essai+analyt [...] |
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